1- Est-ce qu’une participation à Big Brother était quelque chose que tu souhaitais depuis longtemps?

Je suis un grand fan de l’émission. Je trouvais le concept malade et je me suis mis dans l’état d’esprit que j’aimerais un jour y participer. J’en glissais mot occasionnellement sur les réseaux sociaux. Je crois donc que la production connaissait mon intérêt et je suis tellement reconnaissant qu’on m’a considéré pour participer à l’émission. C’est une chance unique dans une vie.

2- Un passage à l’émission représente aussi toute une carte de visite pour toi.

C’est certain. J’ai été découvert sur le web et c’est là qu’on me connaît, mais de passer à la télévision cinq jours par semaine et de me faire découvrir dans mon quotidien par un public entièrement différent, c’est une belle opportunité. J’espère que les gens qui m’ont vu ont apprécié le petit gars tannant et pétillant et qu’ils auront le goût de me suivre. C’est une grande aventure et c’est très prenant, mais on rit beaucoup. On l’a vu, entre autres, avec le faux générique.

3- Est-ce que tu envisageais que ta stratégie d’influencer les autres au lieu de te mouiller toi-même allait t’avantager ou te nuire auprès du jury?

Ça dépend des points de vue. Certains membres du jury apprécient les efforts derrière la manipulation. Car on ne se le cachera pas, la traitrise et la manipulation font partie intégrante du jeu. J’estime que j’ai joué le jeu, sans jamais rien imposer. Dans mes alliances, on ressortait tous gagnants sans que je me salisse les mains.

4- La joute sociale, donc la personnalité des participants joue un rôle déterminant dès le départ?

J’ai joué plus discret dès le début le temps de tisser des liens et d’inspirer confiance aux gens en étant le p’tit gars l’fun. Ensuite, j’ai pu élever mon jeu à un niveau plus stratégique. Mais ça prenait d’abord le lien humain. Ma force a été l’ami d’un peu tout le monde dans la maison.

5- Parle-nous de la fondation des Canadiens pour l’enfance et ce que ça représente pour toi.

Ça encourage les saines habitudes de vie chez les jeunes et ça peut donner accès à certains sports, notamment en aidant avec les frais d’inscription, l’équipement et les coûts associés aux tournois. On sait que ça peut coûter cher. Si mon trois mois à Big Brother m’a permis de jouer une énorme joute sociale et qu’en même temps, ça permet à des jeunes de pouvoir pratiquer un sport qu’ils aiment, c’est le plus beau des résultats.

6- Quel a été le moment le plus intense dans l’aventure?

C’est assurément quand ma copine est venue jouer le patronat. L’idée e pouvoir la serrer dans mes bras au milieu de l’aventure, ça m’a beaucoup ébranlé. Il y a aussi eu le dernier veto diamant dont je suis très fier car j’avais énormément étudié pour me souvenir de ce qui s’était passé jour par jour. J’étais fier de moi car je n’étais pas nécessairement le plus discipliné à l’école.

7- Et qu’est-ce qui est le plus difficile?

L’anxiété, le stress quant à ce qu’il va arriver et la longueur de l’aventure font que certaines journées semblent interminables. Également, les gens ne voient que très peu de choses à l’écran. Comme disait Dave Morgan : « en écoutant l’émission au complet, j’avais l’impression de n’écouter que la bande-annonce de tout ce que j’ai vécu dans la maison ». La production réussit à faire comprendre les stratégies aux gens et à présenter un méchant bon spectacle, mais ça représente 0,01 % de tout ce qu’on vit.

8- As-tu hâte d’essayer ton nouveau jeep?

J’ai encore de la misère à réaliser que j’ai gagné. J’ai bien hâte de voir de quoi il a l’air. Je me considère déjà tellement chanceux d’avoir gagné Big Brother et de me dire qu’il y a un prix en plus de ça, c’est complètement malade.

9- Que retiens-tu d’avoir côtoyé des gens de tous les horizons, comme Patsy Gallant par exemple?

Quelle femme! De faire cette aventure-là à 75 ans, c’est incroyable. Elle a fait la slop pendant une semaine. C’est très demandant. Elle nous montre que l’âge n’est qu’un chiffre. Chaque participant peut inspirer quelqu’un par sa simple présence.

10- Finalement, où peut-on te suivre?

Sur les réseaux sociaux. Tik Tok, Facebook, YouTube et Instagram. En écrivant Danick Martineau, on peut assurément me trouver!