La crue des eaux force la fermeture de la 132 à New Richmond

©Photo Gracieuseté de Allen Doug Shaw

INONDATION. La situation va de mal en pis, à New Richmond, alors que la crue des eaux de la rivière Petite-Cascapédia force désormais la fermeture de la 132 dans le secteur du chemin Saint-Edgar.

Au moins un pied d’eau s’est désormais accumulé sur le tronçon routier qui n’en est pas à sa première inondation; pour traverser la municipalité, les automobilistes doivent désormais transiger par le centre-ville.

Le chemin Saint-Edgar est lui aussi inondé et barré à la circulation. Le maire de la municipalité, Éric Dubé, compare la situation à celle de 2017. « C’est peut-être un petit peu moins haut que 2017, l’eau n’est pas encore rentrée dans tous les commerces. Mais les cours sont toutes inondées », résume l’élu, qui demeure sur le terrain afin de suivre de près les développements.

L’administration municipale est à pied d’œuvre depuis mardi soir en raison des pluies diluviennes récemment tombées; les travaux publics ainsi que le service incendie sont mobilisés pour sécuriser les infrastructures. Au moment d’écrire ces mots, aucune évacuation n’avait eu lieu, même si des résidents de Saint-Edgar, du Domaine Lepage et du territoire non-organisé (TNO) se retrouvent actuellement enclavés.

« Ce matin, il y a des gens qui auraient aimé qu’on aille les chercher, mais on n’a pas pu se rendre avec notre machinerie. Il y avait trop d’eau et c’était trop dangereux. En fin de compte, ils ne peuvent plus sortir de chez eux, mais ils sont en sécurité. On comprend que s’il faut aller les chercher, ça va prendre un hélicoptère, et donc, ça relèverait de la Sûreté du Québec », explique celui qui est également préfet de la MRC Bonaventure.

New Richmond examine les possibilités de détours afin que les citoyens de Saint-Edgar qui désireront rentrer chez eux à la fin de la journée puissent le faire. Les enfants dont la résidence est située dans l’un des secteurs problématiques ont été gardés à l’école sur l’heure du dîner.

Si l’eau a souvent joué les trouble-fête dans cette partie de la municipalité, c’est la deuxième fois seulement qu’une telle situation survient en décembre. La première remonte à 2010.