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13 juin 2019

Une nouvelle épicerie écologique bientôt à Bonaventure

©Photo Chaleurs Nouvelles - Roxanne Langlois

La propriétaire du futur commerce, Ariane Tremblay-Foisy.

ZÉRO DÉCHET. Une épicerie zéro déchet verra le jour à Bonaventure au courant des prochaines semaines. C’est une Gaspésienne d’adoption, Ariane Tremblay-Foisy, qui est derrière La Cale Sèche – Épicerie Écologique.

Celle qui réside dans la Baie-des-Chaleurs depuis 2012 est littéralement tombée sous le charme de ces commerces écoresponsables lors d’une visite à Québec, à l’hiver 2017. Après un sondage mené en février de l’année suivante, la future entrepreneure a décidé de se lancer ; elle travaille sur ce projet depuis un peu plus d’un an.

Selon elle, de nombreuses personnes sont prêtes à consommer différemment en utilisant des contenants et des sacs réutilisables, une option qu’elle souhaite mettre à leur disposition.

« Je tiens à mon projet, je tiens à faire quelque chose pour la planète, aussi. On le voit, les jeunes sont de plus en plus conscientisés et il y a vraiment quelque chose de palpable dans la société », fait-elle valoir.

L’idée de ce magasin, dont l’emplacement officiel n’était pas connu au moment d’écrire ces lignes, est d’offrir en vrac, à terme, tous les produits alimentaires usuels généralement disponibles en épicerie.  

« On va pouvoir trouver tous les produits pour cuisiner, du déjeuner au souper en passant par les collations, énumère Mme Tremblay-Foisy. C’est sûr que ça va commencer par la nourriture sèche, mais j’aimerais faire entrer, tranquillement, des produits comme du lait, des œufs, des fruits et des légumes. »

L’instigatrice de la future épicerie compte également procéder à des commandes en fonction de la demande des clients, en priorisant des aliments produits le plus près possible. Un système de consigne de pots et de sacs réutilisables est également dans les cartons de la compagnie.

Selon Ariane Tremblay-Foisy, différentes clientèles auraient tout à gagner à opter pour le vrac et en retireront des avantages indéniables : « C’est tripant pour ceux qui ont des petits moyens parce qu’ils vont pouvoir acheter la quantité nécessaire au lieu de payer six dollars, par exemple, pour une chose qu’ils ne vont utiliser qu’une seule fois. C’est le fun, aussi, pour ceux qui passent dans le coin. Ils vont pouvoir venir acheter des trucs sans complètement remplir leur sac à dos ».

Si des commerces existants offrent déjà, dans le secteur, des produits en libre-service aux consommateurs, par exemple l’épicerie fine Le Vert Pistache de Bonaventure ou Le magasin général de Saint-Siméon, Mme Tremblay-Foisy estime que le marché n’est pas saturé, au contraire.

« Il y a de la place pour ça », défend-elle, précisant que tous les aliments ne se retrouvent pas dans ces commerces spécialisés. À preuve, de nombreux consommateurs font un détour à Rimouski ou Québec pour s’approvisionner en vrac, soutient-elle.

Pour l’environnement

Si la jeune femme de 31 ans souhaite personnellement donner un coup de pouce à l’environnement, elle souhaite aussi, avec La Cale Sèche – Épicerie Écologique, encourager la population à mettre l’épaule à la roue. Celle-ci rappelle néanmoins qu’il n’est pas nécessaire de procéder à des changements radicaux dans son mode de vie pour faire une différence.

« Ça ne prend pas une poignée de personnes qui font le zéro déchet parfaitement, ça prend un million de personnes qui le font imparfaitement pour que ça donne quelque chose », rappelle-t-elle.

Ajoutant qu’une habitude est assimilée après environ 21 jours, celle-ci invite les citoyens à faire de petits gestes concrets en tenant compte de leurs limites personnelles. « Il y en a qui vont y aller avec du papier de toilette lavable, mais ce n’est pas tout le monde », admet la jeune maman. En plus d’éviter l’utilisation de contenants à usage unique, la diminution du gaspillage alimentaire fait également partie des avantages d’une épicerie faite en vrac.

Objectif : 4000 $

Environ 45 000 $ sont investis dans le démarrage de cette future boutique. Afin de compléter son montage financier, la jeune femme résidant à Saint-Elzéar a lancé une campagne de sociofinancement sur la plate-forme Haricot. Celle-ci vise à amasser 4000 $ pour faciliter la mise sur pied de l’entreprise, de nombreuses denrées devant être achetées pour que soient lancées les opérations commerciales. Au moment d’aller sous presse, les internautes s’étaient engagés à la hauteur de 1100 $.

La date souhaitée d’ouverture est fixée au 1er juillet prochain. Pour plus d’information, visitez le www.haricot.ca/project/cale-seche-epicerie ou la page Facebook « La Cale Sèche -Épicerie Écologique ».

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